Les principes de l’homéopathie reposent sur 3 lois:

• Principe des similitudes: c’est l’administration d’une substance capable de provoquer chez l’homme sain des symptômes analogues à ceux que l’on traite chez le malade.
• Principe d’infinitésimalité: les médicaments homéopathiques doivent être utilisés à doses très faibles de l’ordre de l’infinitésimale.
• Principe de globalité : l’homéopathie soigne un individu malade dans sa globalité et ne soigne pas un symptôme, la thérapeutique homéopathique est individualisée.

L’homéopathie considère que le symptôme est l’expression d’un déséquilibre du terrain/caractère de chacun et elle prend en compte ce terrain. Soigner la cause et non les effets.

Méthode de fabrication des médicaments d'homéopathie

Les souches homéopathiques

Les principes actifs sont des souches homéopathiques issues des mondes végétal, animal et minéral.

La teinture mère

A partir d’un principe actif homéopathique (souche) on fabrique une teinture mère obtenue de plusieurs façons:

• soit par décoction dans un solvant 99% d’eau ou d’alcool on y ajoute le principe actif et l’on fait bouillir

• soit par décantation on mélange le solvant et le principe actif homéopathique et on laisse décanter à froid.

La dilution

On procède alors à une déconcentration qui s’effectue au centième. On prend une unité de teinture mère qui est diluée avec 99 unités de solvant. Puis on procède à la dynamisation de la solution diluée. On obtient alors le 1CH = 1er centésimale Hannemannienne. Cette déconcentration peut être réitérée de la même façon à partir de 1CH + 99 unités de solvant jusqu’au environ 40CH.

La dynamisation

Elle permet au mélange d’être efficace et homogène et consiste à secouer ce mélange 100 fois. Au cours de sa préparation, le médicament homéopathique doit être dynamisé autant de fois qu’il y a de dilution afin de le rendre efficace.

Mise en forme galénique

On utilise des granules qui sont des sphères de saccharose imprégnées de la dilution. Les granules sont un mode multi-unitaire et il existe des globules sphères plus petites qui sont utilisées en doses unitaires. Toutes ces formes sont destinées à être prises en sublingual. Il existe également des formes locales telles que les collyres ou les gouttes nasales.

Méthode de fabrication des élixirs floraux

Les élixirs floraux sont des extraits liquides préparés par infusion solaire de fleurs sauvages ou cultivés. Deux étapes sont nécessaires pour élaborer un élixir:

• La préparation de l’élixir-mère est obtenue par infusion solaire de fleurs dans l’eau. Dès leur cueillette ; les fleurs sont déposées à la surface d’une eau de source très pure, puis exposées au soleil, dans leur milieu naturel pendant plusieurs heures. Cette infusion solaire est ensuite filtrée, mélangée à de l’alcool (qui sert de conservateur) puis dynamisée. On obtient ainsi l’élixir-mère.
• La préparation de l’élixir floral : se fait en intégrant quelques gouttes de l’élixir-mère dans une base d’alcool ou dans une base de sève d’érable (sans alcool). On obtient ainsi l’élixir floral en 1ère dilution. La préparation d’un élixir floral est un processus vivant et dynamique qui, au-delà, d’une technique simple en apparence, nécessite une perception sensible et une connaissance approfondie du monde végétal.

Homéopathie versus élixirs floraux

L’homéo d’Hahnemann et les élixirs floraux ont des points communs:

• L’empreinte du principe actif, et pour les élixirs floraux le message de la fleur, est conservé dans la mémoire de l’eau
• La dynamisation et la dilution - un principe de médecine commun qui ne s’attache pas aux manifestations mais aux causes et aux réactions psycho-émotionnelles individuelles spécifiques à chaque personne.
• Une démarche commune basée sur les découvertes et observations empiriques. Bach disait « Ne me croyez pas expérimentez »

Les divergences:

• Méthodes de préparation: décantation et décoction en homéo, solarisation pour les élixirs floraux
• Les souches homéopathiques proviennent du règne animal, végétal et minéral les élixirs proviennent exclusivement du règne végétal, et plus précisément des fleurs. D’où le nom de cette nouvelle thérapie : Florithérapie